L'ACNÉ ADULTE : TÉMOIGNAGES
Hey !
Ça fait approximativement une éternité que je n'ai pas pu alimenter le blog, effectivement. Ces derniers mois ont été très intenses et très lourds en charge de travail (Coucou les grèves, ah tiens salut la Covid ! On va encore décaler les exams du coup !...). Bref, tu l'auras compris, j'ai eu très peu de temps pour m'occuper du site.
MAIS
1. Combien d’années tu as été sujet(te) à l’acné ? (J’axe surtout sur celle dite « adulte/hormonale », mais c’est toujours intéressant de savoir s’il y a des antécédents acnéiques)
Ça fait approximativement une éternité que je n'ai pas pu alimenter le blog, effectivement. Ces derniers mois ont été très intenses et très lourds en charge de travail (Coucou les grèves, ah tiens salut la Covid ! On va encore décaler les exams du coup !...). Bref, tu l'auras compris, j'ai eu très peu de temps pour m'occuper du site.
MAIS
Je reprends les articles, et depuis tout ce temps j'ai accumulé pas mal d'idées de sujets et d'expériences dont je pourrais te parler ici.
Je vais commencer avec l'article associé à mon dernier post Instagram (Février), les tant attendus : TÉMOIGNAGES SUR L'ACNÉ HORMONALE.
J'avais pour projet de mettre en avant l'acné, non pas adolescente classique, mais l'acné adulte, dite aussi hormonale. J'ai donc recueilli des témoignages anonymes, écrits et en image, de personnes ayant été touchées par l'acné adulte.
Afin de te remémorer un petit peu tout ça (ou bien de t'expliquer la chose si tu ne me suis pas sur Instagram 👀 : @lesbullesdaure), je te remets ici ce que j'avais écrit dans la description de ce post (avec quelques petits ajouts de ma part). J'essayerai ensuite de compléter un peu tout ça en t'ajoutant les témoignages que j'ai reçu.
Prêt ? C'est parti.
L’acné adulte ou hormonale,
ça survient quand on en a pas envie, on ne l’a jamais réclamée, mais elle est là. Que tu aies eu de l’acné durant ton adolescence ou non.
ça survient quand on en a pas envie, on ne l’a jamais réclamée, mais elle est là. Que tu aies eu de l’acné durant ton adolescence ou non.
L’acné ne concerne pas que les adolescents.
Elle peut majoritairement toucher jusqu’à 25 ans, mais s’étend parfois encore plus tard.
L’acné hormonale est quelque chose d’interne, difficile de contrôler quelque chose qui se passe dans le corps. C’est aussi en cela qu’elle se différencie, de par sa ténacité et sa résistance pour s’en aller définitivement. Une super hygiène de vie n’empêchera pas les boutons d’apparaître, il faut apprendre à vivre avec à son rythme.
L’acné hormonale peut être légère, modérée, sévère. Elle peut s’étendre sur le visage, le dos, ou encore le torse. Elle peut laisser des traces, taches, cicatrices. Elle fait mal. Chaque bouton enflammé fait vraiment mal. Les traiter devient source de douleur (physique mais aussi psychologique) à devoir passer un temps fou, à soigner chaque bouton, les traiter, un par un, et être encore plus rouge, avoir encore plus mal parce qu’on a dû passer notre doigt dessus pour appliquer tel ou tel produit.
L’acné hormonale c’est parfois aussi être décrédibilisé dans le monde du travail, être regardé comme si on était bien plus jeune que notre âge et ne pas être pris au sérieux ou être mal regardé au premier abord.
Elle peut causer un mal être. Avoir de l’acné ne signifie pas « être sale », que l’on ne prend soin de soi, au contraire, bien souvent l’hygiène de vie des personnes touchées par l’acné est des plus complètes.
Parfois, tu as eu une peau de bébé durant le collège et la majorité des années lycées puis ensuite alors que ton entourage sort de cette période qu’on associe souvent à l’adolescence, tu te retrouves avec de l’acné. Parfois deux-trois boutons, parfois beaucoup plus.
Ne laisse pas ta confiance en toi se faire dévorer, tu vaux tellement PLUS que tes lésions acnéiques.
Il faut enfin et avant tout apprendre à gérer le regard des autres, et son propre regard sur soi-même.
Ces personnes ayant participé à ce projet ne se connaissent pas pour la plupart, et pourtant elles ont répondu à ma demande de témoignage sur l’acné adulte (lancé à l’aveuglette il y a quelques temps), et les voilà ensemble sur ce post. Si tu es touché par l’acné hormonale, quel qu’en soit le degré, même si tu as l’impression d’être la seule personne de ton entourage à encore avoir autant de boutons, sache que tu n’es pas seul.
C’est un message de soutien, et de bienveillance envers l’acné et l’acné adulte.
Et même si tu n’es pas, ou n’as jamais été concerné(e), n’hésite pas à le partager autour de toi, tu apporteras peut-être un peu de réconfort à une personne de ton entourage qui est, ou a pu être touchée à un moment de sa vie, par l’acné.
Je te laisse avec les questions que j'ai posé pour ce témoignage. J'ai choisi de laisser ça tel quel, sans transition (bon sauf les questions évidemment, on serait un peu perdu sinon). Selon les questions, tous les témoignages ne vont pas toujours dans le même sens, c'est ça que je trouve intéressant et cela me pousse davantage à vouloir te les partager. Bonne lecture !
Questions : (Attention pluie de couleurs)
2. Est-ce que ça t’impactes/t’impactait au quotidien ?
3. Comment le vis-tu globalement ?
4. Selon toi est-ce que c’est un sujet dont on devrait davantage parler ou bien c’est déjà bien comme c’est actuellement ?)
Si l'on compare à il y a encore quelques années, on parle davantage de l'acné adulte aujourd’hui. Mais c’est un sujet qui reste malheureusement encore trop tabou ou dénigré à tort. Un grand merci aux personnes qui ont participé anonymement avec moi à ce projet 🙏🏻 Je ne sais pas si cet article plaira, mais c’est un sujet qui mérite d'être mis en avant et qui me touche beaucoup, je tenait à en parler.
1. Combien d’années tu as été sujet(te) à l’acné ? (J’axe surtout sur celle dite «adulte/hormonale», mais c’est toujours intéressant de savoir s’il y a des antécédents acnéiques)
" J'ai commencé à en avoir vers mes 12 ans, assez peu de temps après avoir été réglée finalement, au début j'avais de l'acné qui s'apparentait à celles qui touche souvent les ados, donc principalement sur le front, puis un peu partout sur le visage, avec un type de boutons assez spécifique mais pas douloureux. Puis avec le temps, ça s'est déplacé sur mon dos (les trois quarts) puis sur ma poitrine, mon torse de manière plus globale, et une acné bien plus poussée et douloureuse sur mon visage. " (Mélanie)
" Ça doit faire 7 ans que j’ai de l’acné. " (Claire 19 ans)
" J’ai commencé à avoir de l’acné vers l’âge de 15-16 ans, au début petite acné, puis qui s’est accentuée au fil des années. " (Jean, 21 ans)
" J’ai de l'acné depuis l'âge de 8 ans soit 10 ans d'acné. " (Sophie, 19 ans)
" Depuis 7 ans environ. " (Clément, 20 ans)
" Adolescente j’ai été sujette à l’acné, j’en avais quand même un peu mais je ne pense pas avoir été de ceux qui en avaient le plus. Disons que j’étais dans la moyenne de l’acné hormonale due au passage vers l’âge adulte lors de l’adolescence.
Ensuite mon acné a disparu petit à petit mais j’ai toujours gardé quelques poussées acnéiques de temps en temps, lors de l’arrivé des menstruations par exemple, ou quelques boutons par-ci par-là. J’ai par contre subit de l’acné adulte à l’âge de 25-26 ans, à partir de l’hiver 2018.
Je soupçonne la prise d’une nouvelle pilule contraceptive, désogestrel, d’avoir été la cause de cette acné sévère. J’ai attendu quelques mois avant de consulter un médecin pour cette acné, pensant qu’elle partirai d’elle même juste en effectuant les soins quotidien (lavage du visage et hydratation). J’ai finalement décidé de consulter pour traiter l’acné ou changer de pilule contraceptive au printemps qui a suivi, en 2019 donc.
Le médecin a voulu dans un premier temps traiter l’acné, il m’a affirmé qu’il y avait de plus en plus d’acné adulte, notamment dû à l’alimentation et les produits chimiques qu’on retrouve un peu partout. J’ai donc eu comme traitement une pommade/gel, Epiduo 0,1 %/2,5 %, et des comprimés de Rubozinc en complément.
Le traitement a été efficace sur la longueur, au début du traitement j’ai eu encore plus d’acné, comme si ça faisait tout ressortir, et ensuite, petit à petit, les boutons ont séché et disparu. Les rougeurs sont restées longtemps et je garde encore des cicatrices aujourd’hui. J’ai d’ailleurs encore aujourd’hui de l’acné, mais elle est très modéré et plutôt par période. " (Margot, 26 ans)
2. Est-ce que ça t’impactes/t’impactait au quotidien ?
" Au début j’y pensais très peu, quelques boutons sont totalement supportables et c’est l’âge on accepte, mais quand les années passent, les rougeurs s’accentuent, les boutons sont de plus en plus récurrents et que tout le monde autour a une peau quasi parfaite, là ça commence à prendre une autre tournure. C’est frustrant, fatiguant, la confiance en soi chute surtout lors de poussées de boutons. " (Jean)
" Oui, ça impacte énormément mon quotidien car je veux toujours faire en sorte que ça se voit le moins possible. Donc j’essaie d’acheter des produits qui peuvent m’aider à la réduire le plus possible. Et il y a aussi certains aliments (dont j’ai beaucoup envie mais) que je m’interdis car je sais qu’ils ne sont pas bons du tout pour la peau." (Claire)
" Ça m'a toujours beaucoup touché, d'une part parce que les adultes me faisaient remarquer que j'en avais, puis plus tard, c'était surtout un rapport au corps compliqué, additionné à d'autres complexes. La sexualité a été longtemps compliquée et l'est toujours d'ailleurs. " (Mélanie)
" Mon acné m’impactait en effet au quotidien, ça me complexais, surtout en sortie ou pour rencontrer des gens. Je pensais que tout le monde regardait mon acné et qu’on ne voyait que ça. Et puis j’avais vraiment cette impression d’être redevenu adolescente, et à mon âge c’était un peu gênant. Mais justement, au vu de mon âge, je relativisais et surtout réussissais à prendre du recul sur ça. Je ne me maquillais pas au quotidien pour cacher mon acné, car j’étais consciente que ça risquait d’empirer les choses. Je me maquillais, notamment pour cacher l’acné, seulement lors des sorties le soir, ou pour des occasions particulières. Dans les activités du quotidien, comme faire les courses, aller au travail, je ne me maquillais pas particulièrement plus que d’habitude, voir pas du tout pour laisser ma peau respirer au maximum.
Heureusement je l’ai plutôt bien vécue de manière globale, ce n’est pas quelque chose qui m’oppressait, ou auquel je pensais constamment, ça m’a complexé, mais je vivais avec. Et puis mon acné a durée seulement 7 mois environ grâce au traitement qui a été efficace, ça n’a pas été sur une trop longue période. Aujourd’hui je garde encore une légère acné mais elle ne m’impacte pas au quotidien, je vis très bien avec. " (Margot)
" Cela m’impactait avant, lorsque j'étais enfant et ado mais au fur et à mesure des années j'ai appris à vivre avec et à l'accepter car elle est là et je ne sais pas encore pour combien de temps. " (Sophie)
" Ça dépend du point de vue, ça me dérange d’avoir des boutons évidemment, mais ça ne m’empêche pas de faire ce que j’ai à faire sans soucis. Mais au final, mentalement [cela m'impacte] un peu oui. Et ça me force à ne pas manger certains aliments, donc c’est quand même dérangeant. " (Clément)
3. Comment le vis-tu globalement ?
" Vu que je suis habitué, pas trop mal on va dire. J’évite certains aliments et ça part petit à petit. " (Clément)
" Aujourd'hui ça me brusque particulièrement parce que je me sens impactée dans ma féminité, dans ma maturité aussi, parce que c'est quelque chose qu'on associe principalement à l'adolescence. " (Mélanie)
" Dans l’ensemble, je parviens à vivre avec et ça ne m’empêche pas de me trouver jolie mais j’ai vraiment hâte que tout ça disparaisse car c’est pas joli à voir, surtout de près. Je n’ai pas envie qu’on croit que c’est un manque d’hygiène. 😔 " (Claire)
" Il y a des jours où ça va, d’autres où l’on préférerait se cacher le visage pour que personne ne le voit. L’acné ne m’a vraiment pas affecté d’environ 16 à 18 ans, j’y pensais presque pas, je sortait avec mes habits et mes boutons dégeux et j’en avais rien à faire. En revanche, grandir et se rendre compte qu’on est presque le seul à encore avoir une peau assez marquée, plein de boutons n’est pas agréable. " (Jean)
" Comme je le disais, plus jeune c'était très difficile je ne l'assumais pas du tout et essayait au maximum de la cacher sous le maquillage, maintenant je la cache toujours un peu mais beaucoup moins et je l'accepte et en fait une jolie différence ce qui joue beaucoup sur ma perception de cette différence. " (Sophie)
4. Selon toi est-ce que c’est un sujet dont on devrait davantage parler ou bien c’est déjà bien comme c’est actuellement ?)
" Pour moi il n’y a pas besoin de plus en parler : c’est comme ça, en parler va rien changer, ce n’est pas comme si c’était une question de mentalités, c’est juste physique." (Clément)
" Oui, c’est un sujet dont on devrait plus parler ! Je ne vois jamais rien à ce sujet, hormis quelques posts rares sur les réseaux, de personnes dans la même situation que moi, ou qui donnent leur astuces. " (Claire)
" Je pense oui qu'on devrait plus en parler et arrêter de diaboliser l'acné en disant que ce n'est pas beau etc. Chaque peau et chaque être humain est différent, certains ont des grains de beauté, des cicatrices et bien d'autres ont de l'acné et ça devrait être traité comme quelque chose de banal et non comme un truc moche qu'il faut absolument faire disparaître. " (Sophie)
" Pour ma part, j'en entends pas tellement parler, je dois chercher sur internet des témoignages qui sont pas toujours faciles à trouver, j'ai eu que mon frère qui a eu de l'acné d'adulte, de plus en plus sur youtube je peux trouver des gens qui en parlent sans que ce soit le sujet principal de leurs chaîne, et ça me fait plus de bien déjà. Puis c'est un problème qui m'a pris beaucoup de temps aussi, à chercher des soins pour soulager mes douleurs, et les cicatrices. " (Mélanie)
" Je pense qu’il faudrait absolument qu’on en parle beaucoup plus, car je ne comprenais absolument pas pourquoi j’avais une telle poussé acnéique comme une adolescente alors que j’avais 25 ans. Je n’avais absolument pas connaissance de ça avant d’en avoir moi-même. Et c’est d’ailleurs ce qui est le plus complexant, le fait d’être adulte avec de l’acné, car les personnes autour de nous n’ont pas non plus connaissance de ça. C’est un processus « normal » lors de l’adolescence mais plus rare chez l’adulte. Pourtant ça existe ! Et de plus en plus d’après mon médecin et encore avec le fait que tu fasses un projet sur le sujet. " (Margot)
" C’est un sujet assez discuté, je trouve qu’il y a beaucoup d’informations qui circulent sur les réseaux. Beaucoup de personnes se montrent au naturel sans retouches et prouvent bien que l’acné touche de nombreuses personnes, bien plus qu’on ne le pense, et ça on tend à l’oublier. " (Jean)
Si l'on compare à il y a encore quelques années, on parle davantage de l'acné adulte aujourd’hui. Mais c’est un sujet qui reste malheureusement encore trop tabou ou dénigré à tort. Un grand merci aux personnes qui ont participé anonymement avec moi à ce projet 🙏🏻 Je ne sais pas si cet article plaira, mais c’est un sujet qui mérite d'être mis en avant et qui me touche beaucoup, je tenait à en parler.
N’hésite pas à me faire un retour sur ce travail si le coeur t'en dit, et à partager le #itoohaveacnespots sur Instagram avec des photos anciennes ou actuelles pour contribuer au message !
On se retrouve bientôt :)
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